Tranche Papaye? C'est fini ce temps-là...

Je suis rentré. Seul. Après avoir vu Julie, sur Vice's Street. Après lui avoir dit ce " Je t'aime ",
ces " Je t'aime ". J'étouffe. Je claque la porte d'entrée. C'est notre appartement, le notre.
Pourtant je ne m'y sens plus à mon aise. Rien qu'à l'idée de l'avoir laissée là-bas me donne envie de vomir. Pourquoi je me suis si vite résigné? J'ai besoin d'elle, du bonheur qu'elle m'apporte.
J'ai besoin de l'avoir près de moi, de l'entendre parler, rire, bouger, respirer. Et je l'ai laissée sur Vice's Street. Juste parce que Sanchez a dit que... Je serre les poings. J'ai toujours eu énormément de respect pour Tony Sanchez, mais à cette seconde, tout ce respect s'était évanoui. Tout ce que je ressentais à son égard, c'était de la haine. Une haine infinie pour m'avoir retiré mon bonheur. Je sens les larmes monter, ça ne me ressemle pas. Douze ans que je n'avais pas pleuré. Douze ans. J'ai l'impression de l'avoir perdue. Elle. Je sais qu'elle m'aime, je sais qu'elle tient à moi. Mais elle n'a pas le choix.
C'est ce qu'elle a dit avant d'essayer de me rassurer en disant qu'on s'en sortirait. Elle n'a pas le choix.
Ca me tue. Je m'asseois par terre, en tailleur et fixe le sol. J'aimerai pouvoir réfléchir, à une manière d'arranger les choses, mais je ne trouve pas. Elle. Sur Vice's Street. Tout ça me semble terriblement incohérent... Pourtant c'est ce qu'il est en train de se passer... Et je laisse faire...

J'ai finit ma soirée sans avoir aucun clients pour la simple et bonne raison que mes larmes n'ont pas cessé de coulé et une prostituée qui pleure n'est pas bonne pour les affaires. J'ai hesité a tenir ma promesse j'aurais voulu etre ailleurs loin de miami loin de tout ca mais j'ai pensé a ce que ca me ferais de ne pas le voir et c'est encore pire que tout. Je suis donc rentré chez nous ... Arrivé a la porte j'ai entendu quelque chose qui ressemblait a quelqu'un qui pleure, des sanglots et tout en moi c'est brisé. J'ai ouvert la porte le plus vite que je le pouvais renversant mon sac au passage. Peu importe rien d'autre n'avais d'importance que Lui a cet instant precis. Je me suis precipité a l'interieur, il etait la assis au sol des larmes coulant sur ses joues. Je me suis retrouvé paralysé tout ce que j'ai pu faire c'est mettre ma main sur son epaule et le regardé l'air desolée. C'etait moi la cause de tout ca moi qui lui faisais du mal c'etait trop trop trop !

Je pleurais. Pour de vrai, des grosses larmes. Je n'en reviens pas. Et ça ne veut pas s'arrêter.
Ca fait déjà de longues minutes que je pleure comme une fontaine. Je l'ai entendue arriver.
Elle m'a juste mis la main sur l'épaule. J'ai grimacé. C'est le contact que j'avais eu avec Dana quelques jours plus tôt. C'est tout ce qu'elle m'offre? Une main sur mon épaule? À cet instant précis, j'étais terriblement déçu par son geste mais elle avait tenu sa promesse. Elle est revenue.
Elle aussi, elle a des marques de pleurs sur les joues. Je la regarde, dépité. Je sens une once de colère monter en moi. Mais je me calme rapidement. Je lui lance un regard implorant.
J'avais besoin de la sentir près de moi. Je lui ai tendu la main, toujours implorant...

Il tends la main vers moi d'un regard implorant c'est plus qu'il ne m'en faut. En quelques secondes je suis dans ses bras je le tiens fort contre moi de peur qu'il ne m'echappe. Mes mains glissent sur sa nuque de façon a calmer ses sanglots. L'entendre pleurer me dechire et mes larmes se remettent a couler sans que je ne m'en rende vraiment compte. Je commence a lui murmurer des mots doux, tout ce que j'ai sur le coeur sors d'un seul coup sans que je ne le maitrise vraiment. Tout ce que je n'avais jamais oser lui dire.

Je t'aime Thomas, je t'aime tellement, je ne peu plus imaginer ma vie sans toi ... j'ai besoin que tu sois la tu es le seul a savoir me rendre heureuse rien que par ta presence. Je t'aime je t'aime je t'aime mon ange ...

J'ai senti mon coeur se calmer lorsqu'elle a accepté ma main... ou peut-être a-t-il acceléré son rythme, je ne sais plus. Elle s'est calée contre moi, elle me tenait fort. Je me suis senti un peu mieux.
Elle caressait ma nuque et ça avait le don de m'apaiser. Elle me parle. Elle me dit des choses trop belles pour être réelles et pourtant, Ju' est bien là, collée à moi, bien réelle.
Je resprire enfin calmement. Je l'embrasse dans le cou.

Je t'aime, je ne veux plus me séparer de toi.

J'ai continué à l'embrasser dans le cou, pour ne pas oublier le goût de sa peau.

J'ai besoin de toi...

J'avais besoin d'elle, envie d'elle. Mais rien que de la sentir me rassurait instantanément. Mais je voulais plus, encore plus. J'ignorais ce qu'elle avait fait de sa soirée et je ne voulais pas savoir.
Je l'aime, elle m'aime, rien d'autre ne compte...

Ses lèvres se posent dans mon cou et il se blottit un peu plus contre moi. Goutant a ma peau avec ferveur comme si sa vie en dependait ... mes mains parcourent son cou et son corps. Je prends son visage entre mes mains et le regarde dans les yeux.

Je trouverais un autre moyen de rembourser Sanchez je ne laisserais plus rien se mettre entre toi et moi ... j'ai eu si peur.

En disant ca je me reblottit instantanement contre lui comme une enfant affolée. Je m'accroche a lui comme si il allais s'enfuir ... Mes mains reprennent leur caresses osant de plus en plus allé dans des endroits de lui que je suis la seule a pouvoir pretendre connaitre aussi bien.

Elle a pris mon visage entre ses mains douces, on s'est fixé alors qu'elle parlait.
Elle me disait qu'elle trouverait un autre moyen, que plus rien ne nous arrêterait...
qu'elle avait eu peur. Peur? Moi aussi j'ai eu terriblement peur.
Elle s'est blottie à nouveau contre moi. J'ai fermé les yeux, apaisé.
Je la sens se cramponner à moi. Je la serre moi aussi puis relâche notre étreinte pour lui dire...

Je ne partirai pas... À la vie à la mort...

On se caresse, ici et là, gémissant de temps à autre, devant le désir ardant qui nous consumait...

Ses paroles me rassurent et je me laisse aller profitant de ses caresses, de sa peau contre la mienne de ses lèvres qui m'embrassent avec tant de douceur ... La peur s'estompe doucement mais elle est toujours presente tellement elle a etait intense. J'ai besoin de le sentir prés de moi, contre moi de ne faire qu'un avec lui, j'ai besoin de balayer ses larmes je veux le voir sourire je veux le voir heureux je veux le voir rayonner. Petit a petit mes mains defont les boutons de sa chemise. Et mes lèvres se posent sur sa peau ...

A la vie a la mort, tu me crois quand je te dit qu'on s'en sortira ? Parce que c'est le cas ... personne personne ne se mettra plus jamais entre toi et moi plus jamais.

Nos caresses continuent et elle commence à déboutonner ma chemise.
Je sens ma peau frémir au contact de sa bouche.
J'en ai tellement envie, pour me rappeler à quel point je l'aime, à quel point j'ai besoin d'elle,
à quel point elle me rend heureux. Elle s'arrête un instant et me scrute du haut de ses yeux noisettes.

Je te crois.

J'avais dit ça sur un ton qui exprimait clairement mes sentiments sur le sujet.
Désormais j'étais sûr que plus rien ni personne ne pourrait entraver notre amour. Je lui ai souri,
pour la première fois de la soirée et ai repris possession de ses lèvres. Je n'avais pas envie de bouger jusqu'à notre chambre. Elle m'a fait enlevé ma chemise, je lui ai fait enlevé son haut, alors que nos baisers se faisaient plus ardants que jamais...

Je sens qu'il a besoin de cette etreinte pour reprendre pied je veux lui faire sentir que je suis la pour de bon. Mes lèvres jouent avec sa peau alors que nous nous allongeons tout les deux au sols. Ma bouche s'attarde dans son cou ou je lui murmure une nouvelle fois combien je l'aime. La suite n'appartiens qu'a nous. Je l'aime il m'aime plus personne ne peu rien faire contre ca ... Il me fait l'amour avec cette passion, dans ses yeux sombre je peu voir a quel point il savoure ce moment tout comme moi.

Lorsque l'on retombe l'un contre l'autre, tendrement enlacés, je sens que cette nuit a été différente des autres. Je l'embrasse sur le front. À cet instant précis, je me sens plus fort que jamais. J'ai l'impression que rien ne peut nous arrêter. Je resserre notre étreinte, je suis heureux. Je ne suis heureux qu'avec elle. Je voudrais que ça dure éternellement, et je ferai en sorte que ça dure le plus longtemps possible...

Je t'aime plus que tout au monde...

J'ai baissé mes yeux pour les plonger dans les siens. J'étais certain qu'à cet instant mes yeux étaient verts, avec toutes ces émotions et je priais pour que Julie ne me pose pas de question sur mes yeux bizarres, de toute façon j'aurais été incapable d'y répondre! Ses yeux à elle étaient étincellants, je la rendais heureuse, et j'arrivais à le voir très distinctement. Elle était belle, magnifique. Unique.

Blottit dans ses bras je me sens bien cette fois la a etait differente de toute les autres, peu etre parce que pour la première fois nous avons pu entrevoir ce que serais nos vie l'un sans l'autre et que nous avons trouvé ca inconcevable. Il me berce doucement, ses yeux ont curieusement changé de couleur mais ce que j'y vois c'est toujours cet amour et ses paroles ne font que confirmer ce que je pense.

Moi aussi mon ange ... plus que tout et pour toujours

En disant ca mes mains se sot remise a caressé sa nuque avec douceur ...

J'ai souri. Ses mots étaient tellement apaisants... comme ces caresses sur ma nuque.
Je me sentais en paix, heureux. Tant que j'étais avec elle, tout irait bien. Je le savais...
Mes pensées n'ont plus envie de divaguer sur Sanchez,
sur l'argent que Julie lui doit et sur tout ce que cela pourrait entraîner.
Non, mes pensées restent fixées sur ce Nous* qui m'apporte tant.
Ce Nous* dont je ne peux plus me passer.
Ce Nous* que je ne suis définitivement pas prêt de lâcher...

» Ryan Anderson[fini!!]