Vengeance tardive mais vengence comme même[A l'aide!! XD]

La soirée est finie, je m'apprête à rentrer chez moi.Il me reste plus qu'à reprendre mon sac. A cause du vol de l'autre jour, je l'ai monté en haut et je sais pas pourquoi. J'aurai mieux fait de le mettre derrière le bar!Bref. Il me semble qu'il doit rester Danika, Riley, Thom...
J'arrive en haut, dans un couloir sombre, celui des isoloirs. Je commence à marcher quand je vois un type au bout du couloir. Oh la la...Ca tête me dit quelque chose malheureusement! C'est le type du motel! Le type sur qui j'ai tiré! Le jour ou Thomas et moi on a...enfin voilà! C'est pas le moment de penser à ça.Je me rappelle maintenant qu'il a dit qu'on se reverrait! Mais ça fiat des semaines que ça s'est passé!!
Je me suis retournée, pour redescendre mais je me suis cognée dans 2 armoires à glace à lunettes noires.Je suis piégée mais pas encore battue.Je me retourne vers le type du motel, prête à me défendre mais j'en ai pas le temps. Il em gifle. Non non pas une petite gifle que vous donnerez vos parents.Une gifle tellement forte que vous décollez du sol et atterrissez 2 mètres plus loins.Manque de peau, on était à côté d'un isoloir avec la porte ouverte.Donc je me suis retrouvée par terre, la lèvre en sang dans cette pièce lugubre.
-Tu crois quoi? Qu'on peut me tirer dessus sans en payer les conséquences?
J'ai pas eu le temps de répondre ni de me relever.Il m'a attrapé par les cheveux tellement fort que j'ai relever la tête pour être obliger de le regarder dans les yeux.
-Hé bah non! Tu vas connaîtres la définition du mot souffrance.
Ses deux armoires à glace se rapprochèrent et...à patir de ce moment j'ai perdu la notion du temps.Ils se sont mis à me frapper tous les trois.J'ai juste mis mes mains sur mon visage pour me protéger, me convaincre que c'était un rêve. Mais je sentais la douleure, de mon ventre, de mes jambes.J'arrivais même pas à crier ni à pleurer. Je crois que si personne arrive je suis vraiment très mal barrée...

Après le kidnapping de l'autre jour, on me demande d'aller voir si je ne peux pas avoir des indices car il se pourrait fortement qu'il s'agisse du Crow. Cette personne que je hais de tout mon coeur et que je rêve de coincer un jour ou l'autre. Je suis vers le bar et j'entend des bruits étranges à l'étage. Je ne laisse jamais ce genre de chose au hasard. Je monte en faisant attention à rester la plus silencieuse possible et vois trois types s'acharner sur une fille. Manque de peau pour eux, j'ai mon arme. Je la sors et commence à la pointer sur eux qui sont de dos et qui ne me voient pas.

Vous la lâchez ou je n'hésiterais pas à vous descendre.

La fille a le visage caché dans ses mains, je ne la reconnais pas

Les coups...J'ai arrêté de compter. Est ce utile de dire que j'ai mal? J'ai l'impression que mon ventre et ma tête vont exploser. Ils s'acharnent contre moi.J'ai pas l'habitude.Je veux dire de ce genre de situation. Normalement, j'arrive toujours à me relever ou à riposter mais là...Toutes mes forces m'ont abandoné, mon esprit est comme en veille, ma vue se trouble.Je commence à sentir le gout du sang dans ma bouche.C'est peut-être parce que ça me rapelle trop de souvenir que j'arrive plus à bouger. L'année de mes 13 ans, je la dêteste presque autant que celle de mes 11 ans ou de mes 10.
Soudain, il me semble entendre une voix mais elle me paraît tellement lointaine...
L'homme se retourne vers Maeva, lentement. Les deux armoires à glace arrêtent de frapper Dana.
-Oh! Qu'est ce qu'une flickette fait ici?
Ca se voyait que l'arme de Maeva ne lui faisait pas peur.Cette situation cet homme l'avait connu de nombreuse fois et une fois de plus ou de moins...Il était habitué. Sans prévenir et avec une rapiditée surprenante, l'une des armoires à glace se jette sur Maeva, ils tombent tous les deux à terre. Avec un sourire au coins, l'homme se retourne vers Dana qui est recroquevillée, dos au mur, son visage toujours dans ses mains.Les coups arrivent par dizaine. L'homme ne s'arrête pas à sa vengeance. Maeva se débat, Dana n'y arrive plus et subit.On peut dire que les deux soeurs n'ont jamais étaient aussi éloignées et aussi proche qu'à ce moment....

Je sortais du Sanchez' après avoir embrassé ma Ju', saluer Ri', Dani' et Day', les mains dans les poches en sifflotant. Et j'ai entendu des cris, des bruits de luttes et me suis approché d'une scène qui ne m'a guère plu. Dana et sa frangine, l'agent du FBI, tentaient de résister contre le gars, celui auquel Riley avait cassé la gueule pour me venger. J'ai sorti mon flingue et l'ai pointé sur une tête, n'importe laquelle.

OH!

Mon cri a éclairci la situation. Ils se sont rendus compte de ma présence... C'est déjà ça.

Je...Je...Je me sens vraiment pas bien. Je sans du mon sang couler le long de ma bouche.Je vois plus rien, tout devient flou. Je me demande c'est quoi le pire: restait consciente ou capituler. J'ai fait mon choix. Pour une fois, j'ai choisis la facilitée: je me suis laissée sombrer doucement, baissant les bras pour m'abandonner au noir total.Et je n'ai pas peur...

Le gros balèze s'est jeté sur moi et je me débat non pas pour moi mais parce que j'entend les cris de Dana qui deviennent de plus insupportable pour moi a surmonté. Je sais qu'elle a déja assez de problème pour que ces trois abrutis agravent son état. Soudain, je reconnais un gars que j'ai déja vu ici pointant son arme sur la tête d'un des trois ce qui retirent leur attention, me permettant ainsi de donner un bon coup de genoux à un endroit mal placé puis un coup de pied dans le tibia pour ensuite pour le plaquer ensuite face au mur. Je pointe ensuite mon arme sur ses tempes et le regarde d'un air froid.

Ne m'appelle plus jamais fliquette. J'ai horreur de ça...

Les mecs se sont arrêtés de frapper. La frangine semble en pleine forme alors qu'elle pointe aussi son arme sur un des gars. Mais ça n'a pas l'air d'être le cas de Dana qui s'est écroulée par terre, à demi-consciente. Mon flingue est toujours collé contre la tempe de ce gars.

Barrez-vous... En vitesse!

Les gars ont été surpris par ma réaction. L'un d'eux est parti sans rien ajouter, un autre a ri jaune et les deux sur lesquels des armes étaient pointées n'ont pas bougé d'un poil.

Barrez-vous, je le répète encore?

Finalement ils sont partis, l'un d'eux m'a balancé qu'on se reverrait. L'agent du FBI s'est approchée de Dana et je l'ai imitée.

J'y crois pas, j'ai été nulle sur ce coup la! J'ai envie de leur courir après et les coincer mais il y a Dana... Elle ne va pas bien et je m'approche d'elle d'un air inquiet en m'agenouillant à ses côtés. Elle a du sang sur le visage, les yeux fermés, elle est inconsciente. J'hésite à la toucher, j'avoue que pour la première fois de ma vie, je suis totallement troublée et déboussolée. Je me surprend même à trembler et ma gorge se noue alors que je sens que des larmes vont couler sur mon visage.

Il faut appeler une ambulance... Je... C'est ma soeur... ma p'tite soeur...

La frangine est complètement déstabilisée. Elle bégaye, à l'ouest. Je sors alors mon téléphone et compose le numéro des urgences sans quitter les deux Philips des yeux...

Elle va s'en sortir

J'ai dit ça instinctivement, sans réfléchir. Je n'en savais absolument rien...

Et si justement elle s'en sortais pas. Après tout ce qui lui est arrivé, tous les malheurs qu'elle a eut pendant ses 17 ans. Elle a surement vécu plus d'horreurs dans son adolescence que des personnes dans toute une vie. Et tout ça c'est en partie ma faute. Arès avoir hésité un long moment, je déplace ma main toute tremblante sur son visage en la regardant. J'éspère vraiment que l'ambulance va arriver le plus vite possible, je ne peux plus supporter de la voir dans cet état là.

J'ai raccroché, un peu nerveux quand à la suite des évènements...

L'ambulance arrive dans 5 minutes.

J'ai regardé la soeur de Dana, elle était livide. Elle ne ressemblait pas au monstre qui avait abandonner sa soeur quand elle avait le plus besoin d'elle, que m'avait plus ou moins décrit Dana... Elle paraissait être une grande soeur très inquiète... Avec ça... moi je me sentais un peu inutile.

* Je vais quand même attendre l'ambulance avant de les laisser entre elle... *

Je ne me suis jamais autant détéster.... Pour ses six dernières années, pour n'avoir rien fait face à ces trois abrutis alors que c'est mon métier de tous les jours, pour la regarder sans bouger un pouce et en étant plus inutile que n'importe quoi. Et cette ambulance n'arrive que dans 5 minutes! Je ne peux même plus parler mais j'ai l'impression que je vais exploser d'une minute à l'autre et m'auto-détruire! Je me détèste!

Je me suis acroupi à côté de Dana. Elle était toujours inconsciente. Sa soeur la tenait contre elle comme si elle comptait s'envoler. Je les observais, ne sachant pas quoi faire d'autre. Puis l'ambulance s'est faite entendre et j'ai aidé la frangine à relever sa soeur. Les ambulanciers se sont avancés vers nous, pas trop pressés.

-Qu'est-ce qu'il se passe ici?
Elle a reçu un coup à la tête, je crois

Je n'avais pas vu clairement l'action mais sa blessure portait à le croire. Les ambulanciers ont mis Dana sur un brancard et sa soeur est montée dans la voiture à ses côtés. Je n'ai pas osé l'imitier, me disant qu'il serait peut-être mieux de les laisser toutes les deux. Je me suis quand même promis de prendre des nouvelles de la petite blonde...

Je relève Dana et reste à ses côtés sans lâcher sa main même quand on la pose sur le brancard. Je rentre dans l'ambulance et m'assied à côté d'elle en la regardant, elle ne montrait aucune expression sur son visage et ça me faisait mal de la voir comme ça. Je vois le gars qui m'a aidé, je ne sais pas qui il est, je ne sais pas son nom mais en tout cas sans lui, j'ai du mal à l'admettre en tant que flic mais ça aurait pu être cent fois pire. avant que les ambulanciers referment la porte, je le regarde et hoche la tête avec reconnaissance.

Merci.. merci beaucoup.

La porte se referme et la voiture démarre. Je repose mon regard sur Dana en éspèrant vraiment que son état s'arrangera. Sinon, je m'en voudrais plus que tout et je regretterais de ne même pas lui avoir dit toute la vérité, sur mon départ, sur maman, sur toutes ses journées horribles ou j'avais envie de revenir mais que c'était impossible, sur tous ces moments ou elle me manquait... Et surtout, je regretterais de ne jamais lui avoir dit que je l'aimais.

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